Le 50ème, une odyssée du Festival International de la Bande Dessinée, par Philippe Tomblaine
20,00€
41e titre Collection Mémoire Vive. Éditions PLG.
En janvier 1974, les Angoumoisins Francis Groux et Jean Mardikian lancent en compagnie de Claude Moliterni le premier Salon International de la Bande Dessinée : un véritable défi technique et culturel, qui entraînera bientôt dans son sillage des auteurs nommés Bretécher, Franquin, Pratt, Morris, Kurtzman, Moebius ou Hergé… Bien des années plus tard, devenue Festival International de la Bande Dessinée depuis 1996, portée par les bénévoles de l’Association, la manifestation charentaise – devenue incontournable – n’a rien perdu de son énergie ni de ses ambitions : acquise entre comics, mangas, albums franco-belges et romans graphiques, et toutes les diversités, la légitimité du 9e Art doit grandement à Angoulême. Mais la « Cité des Valois » sait également qu’une partie de son histoire contemporaine doit tout à ces univers de bulles et de cases : consacrée Ville créative de l’Unesco grâce à la Bande dessinée (2019), Angoulême célèbre de fait les artistes internationaux depuis cinquante ans. Un demi-siècle durant lequel le FIBD n’a cessé de grandir, en taille, en reconnaissance et parfois en emballements médiatiques retentissants. Scénaristes, dessinateurs, coloristes, éditeurs et fanzineux le savent bien : l’odyssée angoumoisine est toujours ponctuée de surprises…D’anecdotes en faits politiques, de petites phrases en avant-premières, de joies en désillusions, de concerts de dessins en partenariats transmédias et d’un Grand Prix à l’autre, le FIBD fourmille de faits, connus ou ignorés : les voici racontés dans ce livre de manière chronologique, dans une perspective illustrée permettant de circonscrire doublement le Festival d’Angoulême comme un laboratoire de création et un écrin mémoriel. Deux chapitres abordent l’histoire du Festival off ainsi que celle du Prix Fanzine, l’une des originalités du festival.
Une longue histoire « à suivre » , évidemment…