Description
Benoît BARALE débute sa carrière dans les années 90 en animant ses propres fanzines Ane d’aujourd’hui et le Journal de Benoît sous le pseudonyme de BSK. Il publie également durant la même période une multitude de comics au sein de sa structure, l’Association Hi-Han.
Il collabore dès l’année 2000 avec les Éditions Groinge qui reprennent la publication du Journal de Benoît, série de récits intimes et autobiographiques souvent justes, drôles et émouvants, avant de rééditer les premiers numéros sous forme d’intégrales. En 2005, il sort Mars MMV, troisième volet de la collection Les carnets du mois.
Il participe activement à la revue critique Comix Club jusqu’au onzième et dernier numéro en janvier 2010 ainsi qu’au blog satirique Comix Pouf en créant notamment la série Fandomas. Fort de ces dernières expériences, il se lance en 2009 dans un long projet de réflexion et d’écritures sur son travail d’auteur et sa relation au médium.
L’Amour, qui paraît en 2002, toujours sous le pseudonyme de BSK, marque le début d’une longue collaboration avec les Éditions PLG. Ce dernier ouvrage, également autobiographique, bâti autour du thème de l’infidélité, est suivi en 2004 de Blam, véritable ovni mystique et violent, très loin de ses œuvres habituelles.
Après cette parenthèse graphique et narrative, il livre en 2006 avec Dans ma ville un carnet de voyage immobile emprunt de nostalgie à travers les rues qui l’ont vu grandir. En 2008, il renoue avec les amours contrariés, son sujet de prédilection, en regroupant quatre nouvelles dans Les Radicaux libres, toujours chez PLG.
Les identités remarquables, son dixième livre sortira en 2012.
Il signe désormais de son véritable patronyme.
« J’ai réuni dans ce livre trois sujets que je souhaitais traiter et qui véritablement m’obsèdent depuis longtemps ; les années 80, le rock n’roll, l’adolescence. Bien que je n’aie déjà, à diverses occasions, abordé ce dernier thème à travers mes travaux autobiographiques et les autres de manière plus anecdotique principalement dans Le journal de Benoît, je pense qu’à l’aube de la quarantaine, faire ce livre était la meilleure façon de solder définitivement cette période de ma vie. Âge des possibles où comme mes deux héroïnes, je me rêvais volontiers en star du rock, où comme elles, je voulais vivre vite et mourir jeune.
Même si Les identités remarquables n’est pas une œuvre autobiographique, je me suis largement inspiré de mes propres expériences et certaines des situations relatées empruntent beaucoup à la réalité.
Je désirais également rendre hommage à tous ces groupes que j’écoutais alors et que j’écoute encore régulièrement et surtout me plonger à nouveau dans cette époque, fantasmée peut-être, idéalisée sûrement, où nous n’étions pas joignables 24 heures sur 24, où tout n’était pas accessible d’un moindre clic, où l’on passait des mois, voir plus, à rechercher dans les bacs de nos disquaires favoris tel air ou tel artiste entendus un soir à la radio, une époque où planait sur nos têtes, pour peu de temps d’ailleurs, nous l’ignorions encore, la menace des missiles soviétiques. »
Benoît BARALE